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Mère Bordel

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Mais Pourquoi Je Deviens Mère Bordel ??!

Le journal plein d'humour (enfin de MON humour) d'une jeune femme (la jeunesse étant parfois subjective...), jeune mère active (ou plutôt active avant d'être mère), entre joies et angoisses, petits doutes (petits, façon de parler...) et grands bouleversements...
Mère Bordel Mère Bordel
Articles : 1377
Depuis : 08/04/2010
Categorie : Famille & Enfants

Articles à découvrir

Mardi, au Consulat Général de France à New York, j’ai eu l’honneur et le plaisir de présenter le volet « Lutte contre les discriminations » du travail que nous avons mené au Conseil Consultatif à l’égalité entre les hommes et les femmes, auprès de mes collègues Alice Albright pour le volet éducation et santé, Aïssata Lam pour le volet concernant l’autonomisation économique des femmes, et Assia Benziane pour celui concernant les violences.

Voici mes mots : « Il n’est plus acceptable en 2019 que la moitié de la population mondiale soit encore victime de discriminations et d’inégalités au quotidien dans la plupart des pays.

Aussi le conseil consultatif à l’égalité exhorte tous les pays du monde, à commencer par ceux du G7 qui portent la grande responsabilité de devoir être exemplaires en la matière puisque supposément développés, à adopter une politique ambitieuse en matière de lutte contre les discriminations. 
Cela implique un cadre législatif exigeant, une volonté politique féroce, ainsi que l’attribution de moyens financiers conséquents. 
Pour ce faire, le conseil a identifié 4 principaux leviers d’action : - Tout d’abord, la mise en place de lois et de mesures spécifiques pour lutter contre les stéréotypes sexistes et la discrimination à l’égard des femmes. ​Nous avons défini des axes prioritaires de lutte, et compilé dans notre rapport ​plusieurs lois exemplaires déjà mises en place par des pays comme la Bolivie ou ​le Rwanda sur la parité, la Finlande sur la création d’organismes indépendants ​dédiés à l’égalité entre les hommes et les femmes, ou encore les Philippines sur la ​dimension de genre en relation avec le changement climatique. - Ensuite, nous demandons aux États d’engager un travail de fond et durable de transformation des normes et des pratiques culturelles. Aucun cadre législatif en faveur de l’égalité ne peut être efficace sans un changement profond de la culture et des mentalités.
​(Suite en commentaire) @Consulat général de France à New York

Mardi, au Consulat Général de France à New York, j’ai eu l’honneur et le plaisir de présenter le volet « Lutte contre les discriminations » du travail que nous avons mené au Conseil Consultatif à l’égalité entre les hommes et les femmes, auprès de mes collègues Alice Albright pour le volet éducation et santé, Aïssata Lam pour le volet concernant l’autonomisation économique des femmes, et Assia Benziane pour celui concernant les violences. Voici mes mots : « Il n’est plus acceptable en 2019 que la moitié de la population mondiale soit encore victime de discriminations et d’inégalités au quotidien dans la plupart des pays. Aussi le conseil consultatif à l’égalité exhorte tous les pays du monde, à commencer par ceux du G7 qui portent la grande responsabilité de devoir être exemplaires en la matière puisque supposément développés, à adopter une politique ambitieuse en matière de lutte contre les discriminations. Cela implique un cadre législatif exigeant, une volonté politique féroce, ainsi que l’attribution de moyens financiers conséquents. Pour ce faire, le conseil a identifié 4 principaux leviers d’action : - Tout d’abord, la mise en place de lois et de mesures spécifiques pour lutter contre les stéréotypes sexistes et la discrimination à l’égard des femmes. ​Nous avons défini des axes prioritaires de lutte, et compilé dans notre rapport ​plusieurs lois exemplaires déjà mises en place par des pays comme la Bolivie ou ​le Rwanda sur la parité, la Finlande sur la création d’organismes indépendants ​dédiés à l’égalité entre les hommes et les femmes, ou encore les Philippines sur la ​dimension de genre en relation avec le changement climatique. - Ensuite, nous demandons aux États d’engager un travail de fond et durable de transformation des normes et des pratiques culturelles. Aucun cadre législatif en faveur de l’égalité ne peut être efficace sans un changement profond de la culture et des mentalités. ​(Suite en commentaire) @Consulat général de France à New York

https://www.instagram.com/p/B23uTE-Ffu4/
Quelque chose a bougé profondément en moi ces derniers temps.
Comme si j’avais trouvé un escalier en colimaçon planqué quelque part, au théorique dernier étage et puis non, il y avait plus haut encore.
Je me suis agrandie en dedans.
J’ai traversé des semaines de doute et d’infinie douleur en début d’été. 
Enchaînement malheureux de créatures en souffrance dans ma vie, rechute de deuil de mère, impression de déracinement.
Sentiment de solitude infinie et d’espoirs émiettés.
Certains matins ça faisait tellement mal, à m’en déchirer les tripes, que je me demandais si ça allait s’arrêter, un jour.
Alors j’ai sorti l’artillerie lourde et j’ai investi sur moi. 
J’ai plongé à corps et à cœur perdu dans le yoga, pris des rendez-vous avec une ribambelle de gens qui font du bien, coupé les ponts avec celles et ceux trop perdu.e.s pour faire du bien, sans colère et sans haine.
Est-ce que c’est de m’être libérée de ce poids-là ?
Est-ce d’avoir enfin intégré viscéralement que chaque instant qu’on passe avec quelqu’un.e qui ne nous aime que partiellement est un instant qu’on vole à celles et ceux qui nous aiment infiniment ?
Est-ce que c’est cette force que je suis allée chercher si loin, pour continuer de faire face à des engagements tellement plus grands que moi, qui m’a tenue en vie, qui m’a fait grandir avec elle ?
Un peu de tout ça, sans doute.
On dit que plus l’épreuve est difficile à passer, plus le cadeau est beau à l’arrivée.
Je suis sortie de cet été avec une puissance toute neuve.
Une assurance inédite.
Une envie, un besoin, une nécessité d’être qui je suis à 1000%, alternativement, tout(e) en même temps : la militante acharnée, la mère louve, l’amante passionnée, la féministe engagée, l’écolo bourrée de contradictions, l’écrivaine enjouée, l’amie intense et inégale, la créatrice effrénée, parfois éparpillée.
Et surtout l’espoir s’est rallumé en moi, en des temps pourtant tellement incertains pour nous tous, temps difficiles dont la conscience aiguë a été une des causes de douleur il y a quelques mois.
Une sérénité que je ne me connaissais pas m’enveloppe maintenant de sa douceur.
Me protège.
Peu importe où je suis, peu importe avec qui.
(Suite en commentaire)

Quelque chose a bougé profondément en moi ces derniers temps. Comme si j’avais trouvé un escalier en colimaçon planqué quelque part, au théorique dernier étage et puis non, il y avait plus haut encore. Je me suis agrandie en dedans. J’ai traversé des semaines de doute et d’infinie douleur en début d’été. Enchaînement malheureux de créatures en souffrance dans ma vie, rechute de deuil de mère, impression de déracinement. Sentiment de solitude infinie et d’espoirs émiettés. Certains matins ça faisait tellement mal, à m’en déchirer les tripes, que je me demandais si ça allait s’arrêter, un jour. Alors j’ai sorti l’artillerie lourde et j’ai investi sur moi. J’ai plongé à corps et à cœur perdu dans le yoga, pris des rendez-vous avec une ribambelle de gens qui font du bien, coupé les ponts avec celles et ceux trop perdu.e.s pour faire du bien, sans colère et sans haine. Est-ce que c’est de m’être libérée de ce poids-là ? Est-ce d’avoir enfin intégré viscéralement que chaque instant qu’on passe avec quelqu’un.e qui ne nous aime que partiellement est un instant qu’on vole à celles et ceux qui nous aiment infiniment ? Est-ce que c’est cette force que je suis allée chercher si loin, pour continuer de faire face à des engagements tellement plus grands que moi, qui m’a tenue en vie, qui m’a fait grandir avec elle ? Un peu de tout ça, sans doute. On dit que plus l’épreuve est difficile à passer, plus le cadeau est beau à l’arrivée. Je suis sortie de cet été avec une puissance toute neuve. Une assurance inédite. Une envie, un besoin, une nécessité d’être qui je suis à 1000%, alternativement, tout(e) en même temps : la militante acharnée, la mère louve, l’amante passionnée, la féministe engagée, l’écolo bourrée de contradictions, l’écrivaine enjouée, l’amie intense et inégale, la créatrice effrénée, parfois éparpillée. Et surtout l’espoir s’est rallumé en moi, en des temps pourtant tellement incertains pour nous tous, temps difficiles dont la conscience aiguë a été une des causes de douleur il y a quelques mois. Une sérénité que je ne me connaissais pas m’enveloppe maintenant de sa douceur. Me protège. Peu importe où je suis, peu importe avec qui. (Suite en commentaire)

https://www.instagram.com/p/B3Fc-TlFPTp/
Je me suis réveillée en sursaut sans savoir où j’étais, ni presque qui.
Angoisse du 29ème étage. 
Bout du monde.
Corps perdu entre l’obscurité de la chambre et les tripes qui disent qu’il est grand de se lever.
Le fameux jet-lag et ses angoisses en pleine nuit de ne pas voir le jour qu’il fait là d’où on vient.
Souffle court, cœur battant, j’ai eu le vertige de sentir toutes ces couches de béton superposées entre le sol et moi.
Moi qui prenais l’escalier même pour 8 étages il n’y a pas si longtemps. 
Pour 29, il n’y a plus rien d’autre à faire que de choisir de bannir sa claustrophobie et son vertige.
Salle de bain, lumières allumées.
Regard dans la glace. Traits tirés mais se reconnaître.
Être sa propre réassurance. 
Et puis mon visage s’est crispé et les larmes ont coulé.
Zéro préavis. 
Ce n’était pas une crise d’angoisse ou de vertige, mais une crise de deuil.
Depuis 2 ans et demi maintenant elles surviennent comme ça, sans prévenir.
Comme un vase qui se remplit doucement d’un filet d’eau si mince qu’on en oublie qu’il coule.
Comme un vase oublié déborde doucement du trop-plein qu’on n’a pas anticipé.
J’ai pleuré son absence et toutes les photos que je ne lui ai pas envoyées.
J’ai pleuré les accents de fierté dans sa voix que je n’ai pas entendus, les rires de joie d’entendre mes aventures qui ne se sont pas échappés de sa gorge, les mots doux qui ne sont pas sortis de sa bouche. 
J’ai pleuré de ne pas pouvoir lui dire lui montrer par voie terrestre la femme que je n’ai de cesse de devenir.
Qui a tant grandit ces derniers mois. 
J’ai pleuré qu’elle ne puisse pas voir cette force incommensurable, celle que je ne me connaissais pas. 
Celle qui est sûrement passée de son front au mien quand son souffle s’est éteint doucement dans cette chambre où le sol s’est ouvert sous mes pieds.
J’ai pleuré doucement et c’était doux et bon, d’accueillir cette tristesse pour ce quelle est, de la laisser passer, de savoir qu’elle va passer, qu’elle n’est qu’une invitée transitoire, passagère, avec tout l’amour dont elle s’accompagne à chaque fois.
(Suite en commentaire) @Hyatt Centric Times Square

Je me suis réveillée en sursaut sans savoir où j’étais, ni presque qui. Angoisse du 29ème étage. Bout du monde. Corps perdu entre l’obscurité de la chambre et les tripes qui disent qu’il est grand de se lever. Le fameux jet-lag et ses angoisses en pleine nuit de ne pas voir le jour qu’il fait là d’où on vient. Souffle court, cœur battant, j’ai eu le vertige de sentir toutes ces couches de béton superposées entre le sol et moi. Moi qui prenais l’escalier même pour 8 étages il n’y a pas si longtemps. Pour 29, il n’y a plus rien d’autre à faire que de choisir de bannir sa claustrophobie et son vertige. Salle de bain, lumières allumées. Regard dans la glace. Traits tirés mais se reconnaître. Être sa propre réassurance. Et puis mon visage s’est crispé et les larmes ont coulé. Zéro préavis. Ce n’était pas une crise d’angoisse ou de vertige, mais une crise de deuil. Depuis 2 ans et demi maintenant elles surviennent comme ça, sans prévenir. Comme un vase qui se remplit doucement d’un filet d’eau si mince qu’on en oublie qu’il coule. Comme un vase oublié déborde doucement du trop-plein qu’on n’a pas anticipé. J’ai pleuré son absence et toutes les photos que je ne lui ai pas envoyées. J’ai pleuré les accents de fierté dans sa voix que je n’ai pas entendus, les rires de joie d’entendre mes aventures qui ne se sont pas échappés de sa gorge, les mots doux qui ne sont pas sortis de sa bouche. J’ai pleuré de ne pas pouvoir lui dire lui montrer par voie terrestre la femme que je n’ai de cesse de devenir. Qui a tant grandit ces derniers mois. J’ai pleuré qu’elle ne puisse pas voir cette force incommensurable, celle que je ne me connaissais pas. Celle qui est sûrement passée de son front au mien quand son souffle s’est éteint doucement dans cette chambre où le sol s’est ouvert sous mes pieds. J’ai pleuré doucement et c’était doux et bon, d’accueillir cette tristesse pour ce quelle est, de la laisser passer, de savoir qu’elle va passer, qu’elle n’est qu’une invitée transitoire, passagère, avec tout l’amour dont elle s’accompagne à chaque fois. (Suite en commentaire) @Hyatt Centric Times Square

https://www.instagram.com/p/B2zQt1FFnyb/
PFIOU.

PFIOU.

C’est pas souvent que j’ai pas les mots, mais là, le seul qui me vient c’est : PFIOU...... #NewYork #NYC #NewYorkCity @Manhattan, New York https://www.instagram.com/p/B2vGufYl44D/