Hafid ADNANI
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« Mardochée » de kébir Mustapha Ammi- Editions Gallimard Publié dans Alg Littérature/Action numéro 163-164 sept-oct 2012 Les liaisons dangereuses entre la colonisation et l’Eglise catholique « L'écrivain n'est jamais un meilleur témoin que lorsqu'il est un témoin malgré lui, à son corps défendant. Le paradoxe, c'est que ce dont il t
« La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commen
Kamel Daoud «L’histoire n’avance qu’avec des gens qui lisent, qui écrivent et qui s’interrogent.»
Entretien réalisé par Hafid ADNANI J’ai rencontré Kamel Daoud à la parution officielle en France de « Meursault contre-enquête » que j’avais lu deux jours auparavant. C’était dans le huitième arrondissement de Paris dans un immeuble situé derrière la célèbre enseigne Vuitton des Champs-Elysées. Il était accompagné pour le rend
A travers sa pièce de théâtre « C haque pa s que fait le Solei l « , mise en scène par Yves Bombay à la Comédie de Saint-Etienne en 2006 , Ma ïss a Bey n' apporte pas moins qu' un éclairage indispensable à notre réflexion sur les drames actuels du monde. Une question certes classique mais lancinante se pose et s'impose au sujet de la pl
Un premier constat s'impose d'emblée : tout ce que nous pourrons dire de Camus et de la guerre d'Algérie restera à jamais incomplet puisque le prix Nobel 1957 s'est brutalement tu sur cette question cette même année après avoir dit qu'il préférait sa mère à la « justice » (il faudrait pour être plus précis parler de la justice du FLN,
Publié le 23 mai 2015 dans le quotidien El Watan Il y avait dans la tradition orientale et bédouine Qaïs et Layla, puis Roméo et Juliette à Vérone, des tragédies, réelles ou inventées, qui ont marqué les hommes par l’intensité des amours impossibles qu’elles disent. Nous pouvons à présent, pour ce qui est de littérature algérienn
Entretien avec Hafid ADNANI Salim Bachi est un homme humble et courtois. Il a un regard interrogateur qui semble chercher dans le vôtre un signe de paix, d’harmonie et sans doute d'amicale reconnaissance. Prix Goncourt du premier roman en 2001 pour « Le chien d'Ulysse », il semble ne pas s’encombrer du qualificatif de « l’écrivain le plu
May Telmissany, digne représentante d’une littérature égyptienne résolument moderne.
Ce qui est frappant lorsque vous rencontrez May Telmissany, écrivaine égyptienne de quarante neuf ans, traduite de l’arabe aux éditions Actes Sud, c’est son français parfait qui provient de la « grande histoire » qu’elle évoque volontiers entre son pays et la France ; c’est aussi sa jovialité communicative et surtout son ouverture d
"Tout ce qui se dépose en nous, année après année, sans que l'on s'en aperçoive [....] tout ce qui bouge là, avance obscurément, [...], souterrainement, jusqu'à remonter un jour et nous saisir d'effroi presque, parce qu'il devient évident que le temps à passé et que on ne sait pas si l'on peut vivre avec tous ces mots, toutes ces scènes
Publié dans Libération du 3 septembre 1998 Le grand poète aimait son pays, l'Algérie, qui le rejeta. Son assassinat, il y a vingt-cinq ans, fut le premier signal de la tragédie à venir La fin du grand poète algérien Jean Sénac, probablement le 30 août1973 à l'âge de 47 ans, dans la cave qui lui servait d'appartement, 2, rue Elisée-Recl