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Poetesse Mimosa

Poetesse Mimosa

La poésie est un lien entre deux mots et une image mentale. Mes idées débordent, mes phrases originales. Histoires de tout et rien, un peu comme la vie. Je n'écris pas, je suggère, j'invite. J'aime les sous-entendus bien entendus et les doubles sens. J'honore le symbole des mots. Je crée mes métaphores, j'en reviens toujours à des choses archaïques. Vous souhaitez m'éditer ou méditer ? Bienvenue à tous.
Tags associés : poesie, prose

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Poétesse Mimosa - Poète 21ème siècle - Poétesse française contemporaine

Poésie 21ème siècle. Les mots libèrent la beauté, ma définition.
Poetesse Mimosa Poetesse Mimosa
Articles : 207
Depuis : 12/02/2010
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

La dernière nuit

J'ai fait tout ça pour cesser de penser, J'ai fait tout ça pour rester un gamin, Je barbouille, grifouille insensé, Retrouver le sens sera pour demain. Mais il y a un sens à tout, pressé De te trouver. L'ennui baise sa main, L'enmene au lit pour l'oubli, enlassés, Son gros sac délaissé sur le chemin. Son lit haut dans l'arbre, la pluie rinc

Pourtant Narcisse était solitaire

Pourtant Narcisse était solitaire, Devant son miroir d'eau, il se plaisait. Les autres, vide crochu, prédisaient Le monde trop plein des cris délétères. Tu es si beau, laid, idiot ou rusé, La horde se gave, repue du parterre De harpies croupies, accroupies, brisées, Derrière leur vitre, ça déblatére. Image où il pose son baiser. Ils l'a

Parler au grand poète

Petit aux petits mots n'était pas inspiré, Comment dire la barbarie ? Vieux casse-tête. Il monte ou descend parler au grand poète, Le diable ricanne, dit c'est désespéré. Ils sont trop bêtes, dansons avec les bêtes, Ils sont trop chauds, la feuille brûlée, évaporée. La mort gifle. Le sang gicle, rien ne l'arrête. Le mot faible est vai

La vie en mieux

Être naïve, souple hirondelle, Aller vers d'autres cieux où l'herbe est bleue, Où la nuit est jaune, chauffe en creux, Sentir, fuir le danger d'un seul coup d'ailes. Quand la nuit trompe le jour infidèle, Tu interprètes, oublies qu'on est deux, Tu n'es rien sans moi, dit le froid épris d'elle. J'ai un poids. Je cherche la vie en mieux.

Méfie-toi, il sait tout ce vieux rapace

Tu as cru que ce grand bonhomme se fuyait, Il suit, coince un matin dans l'impasse. Pas comme toi, un mal bien habillé, Bien réveillé, il lave et repasse. C'est sûr, c'est le Réel sûr qui vient broyer Ta magie éperdue puis perdue face Au type maigre venant festoyer. Méfie-toi , il sait tout ce vieux rapace. En plein cagnard, place nue, dép

Dis-moi, le Temps avance, vagabonde ?

Dis-moi, qu'aurais-tu pensé de ce monde, Toi qui n'est maintenant plus de ce monde, Tu n'as pas changé, toi qui n'a plus d'âge, Chaufons nos veines par un lent breuvage. Dis-moi, le Temps avance, vagabonde ? Nous nous tournions entraînés dans sa ronde, Le précepte d'hier, présent présage. Tu lui ressembles. Le même visage.

Laisse tomber

Il se prend la tête entière, Lourde pour ses petits doigts charnels, Statue penchée, seule, austère, Dedans ça vibre, pulsionnel. Laisse tomber. C'est grand mystère, Tu te perds dans les tunnels. Plus vaste, plus loin, dans la terre Ce n'est que tombe solennelle.

Vivants après toi

C'est écrit dans les cieux, ont dit Les étoiles. Lève les yeux, lis. Je ne vois pas, ça m'eblouit, Je ne peux pas, ça m'engourdit. Je ne veux pas des paradis Ou enfers fermés qui convient Au festin sans faim, dur, rassi, Suis tendre pierre impolie. J'ai fui le destin d'or durci, Libre, ivre de tout, j'ai choisi. Vivants après toi, infinis, V

Ici, on se tait

Ici, on se tait, tout est calfeutré, Venez avec vos erreurs de grand dadais, Mais s'il vous plaît, ne venez pas fardés, Laissez loups, chapeaux raides à l'entrée. L'orgueil meurt, la mémoire débridée, Elle va dans tous recoins, éventrée, Explosant, peignant sur les murs d'un trait. Ils courent vains, leur passé succédait. C'est labyrint

Sorcière à la beauté fière

La vieille fille est jolie, Sorcière à la beauté fière, Ils'l'ont perchee, oiseau de fer, Girouette des peurs, folies. Cheveux longs, allure altière, Chignon trop mignon qu'ils délient, Ils cherchent des poux, des délits. La horde la renifle grossière. Femme sans poux, ils la cueillerent A vif, projetant leurs pleurs pâlis. Las, s'embrasan