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Lettres de soie rouge

Lettres de soie rouge

Ce blog a pour but d'exposer des pages de poésie, ornées de textes, d'images et de mélodies, pages écrites au fil des jours et, de rassembler des fragments de lumière comme à travers les cristaux d'un kaléidoscope. Il est ma première étude

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Le blog de lettres de soie rouge

Ce blog est le fruit d'un travail de composition et d'images. Il illustre un cahier d'exercices et de silences.
Lettres de soie rouge Lettres de soie rouge
Articles : 1185
Depuis : 13/02/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Plaine de paix

Plaine de paix

A u Froissement de l’or la mer frissonne l’ambre Le musc de la nuit les gouttes d’un chiffon Le velours bleu royal aux pattes d’un griffon Et l’infini nectar d’une robe de chambre. Quelques fleurs de rubis au parfum de gingembre Posent un voile bleu au cœur d’un carafon Dont le soleil cisèle avec l’air d’un greffon La pulpe de c
Parabole du pauvre

Parabole du pauvre

I l brûle en chaque cœur une larme de braise Qui roule de nos yeux vers un vieil abreuvoir Autour d’un trait de lune affublé d’un bavoir Que l’on noue au collet comme l’or d’une fraise. La main creuse une terre à grands coups de cymaise Et soulève le vent par peur de décevoir L’ombre d’un beau passant qui monnaie un savoir Sous
Douleurs d'ogre

Douleurs d'ogre

F oule de mots tombés une lourde besace Partage l’univers empesé d’amidon Comme on brise de l’or sur un fier guéridon Dont la marqueterie avale une rosace. Une papillon gredin surpris dans une impasse Attache le soleil au bout d’un long cordon Tout en priant le ciel pour son propre pardon Comme on trempe son cœur dans un bain de mélass
Désordre d'un sens

Désordre d'un sens

Q uand la mer se délie au cœur de la grenaille Des lames d’algue en or comme de l’eau de pot Epousent dans la soie un prince de tripot Dont la joue en silence se couvre de broussaille. Le regard d’un sourire posé sur la rocaille Inonde la bruyère au clair d’un bout de peau Et glisse au doigt tendu le drapeau sans l’anneau Parce qu’o
Confession

Confession

J ’ai souvent froissé l’aube à l’émail de mes dents Repoussé le désir au bord de la souffrance Et brisé mon regard sur mes amis d’enfance Comme on évente un bruit et ses ventaux stridents. J’ai parfois méprisé le goût de ces fondants Qui posent leur parfum sur des cœurs sans défense Et enivrent les sens jusqu’à l’extrême
La cathédrale engloutie, prélude de Claude Debussy

La cathédrale engloutie, prélude de Claude Debussy

L a dentelle de marbre ourlée d’un fin tison Sous le masque discret d’une âme en solitude Inonde de son ombre avec incertitude Des visages sculptés à l’or d’un vieux blason. Des cascades de nuit toutes en floraison Versent dans le silence un peu de plénitude Qu’un orgue à la voix d’ambre en sa mansuétude Tache d’un bout de temp
Lave de laine

Lave de laine

U ne harpe de vent colorant la glycine Du marbre de la cour où piétine un oiseau Pose des plumes d’or sur un très long roseau Balancé par le temps en grande capeline. Un frémissement lent au pas de cavatine Court d’un soleil nacré sur l’arc d’un fin fuseau Vers des plantes en pleurs devant un long museau Barbouillé de ce miel au goû
Lambeaux d'âme

Lambeaux d'âme

2 E n attachant le soir sous un rhododendron Une lune de glace envahit la lagune Où sombre une fumée au pied de la Fortune Arrimée au revers d’un immense chaudron. Une femme en habit sous un châle en goudron Traverse un damier d’or aux couleurs d’une Rhune Et sautille avec joie en courant sur la dune Vers le vent qui nourrit les bouches d
Mélancolie

Mélancolie

L e fil presque doré d’une onde de cristal S’enroule autour d’un temps allongé dans le sable Sous le souffle échappé du tréfonds d’une étable Comme un grain de raisin ou du bois de santal. Une liane en feu d’un rire oriental Se glisse sous la face au regard admirable D’un arlequin de feutre à la chair désirable Qui passait par h
Ensablement du temps

Ensablement du temps

L e bruit veille l’enfer enferrant dans la brume Des torches de chair nue et de l’huile de lin Qu’un échanson charmant et son regard félin Couvent de convoitise avec un bout de plume. Halé par le soleil un oiseau de l’écume Apporte à bout de bec de l’eau de son moulin Comme on offre du ciel au triste chatelain Qui porte encore un jou