Un poème s’écrit Les yeux collés au monde Avec un minimum de parole Parfois même un sourire suffit Les mots ont tellement de regard Visages de la rencontre Au fil des pays S’accrochent des visages Qui continuent de m’observer Du haut de leur tendresse Des yeux se posent Et la lumière fait le reste Visages de la rencontre Un regard s’av

Et voilà. Nous sommes maintenant revenus à Singapour. On a failli perdre un ongle, un pied, un sac, mais finalement l'ongle est en train de repousser, le pied s'est remis tout seul et le sac nous a été ramené une semaine plus tard! On rentre remplis de tous les souvenirs, dont ce blog ne présente qu'une infime partie. Il y a des choses inesti

...Le spectacle à l'état pur !

Bordée par la puissante mer de Tasman, la côte ouest offre un climat dramatique et sauvage. Les pluies sont torrentielles, les tempêtes forment des cascades qui dévalent sur les routes et le vent peut emporter les portes des voitures si on les ouvre trop vite (on n'a pas essayé!). La mer est si démontée qu'elle donne mal au cœur rien qu'en

Taman nillam - langkawi Assis dans l'herbe Recouverte de déchets Au milieu des chèvres Et de écorces de durian Nous mangeons une mangue Et des beignets de crevette Achetés à une dame Sur le marché Ici personne ne parle Anglais C’est là que vivent Ceux qui ne peuvent vivre Près des hôtels et des plages Leur village est un groupe de maison

Arau - Pendang Besar Pour un pays renommé pour le retard fréquent Des trains Le notre Ce jour-la Était en avance De 31 minutes Luxe du voyageur patient Assis sur les banquettes Des familles Une jeune mamie avec une guitare Et des fleurs dans les cheveux Qui s'en va a Koh Pan Ghan Et des jeunes routards européens Assis en tailleur Dans des panta

En visite quelques jours, Marion renouvelle mon regard sur cette ville....en images, sans commentaire aucun, pour le pur plaisir des yeux ; poésie d'instants saisis, poésie de couleurs subtiles, de détails surprenants : photos par Marion Rivet

Lac Toba, Indonésie Une femme qui marche dans la colline Sans chaussure Nous accueille chez elle Dans la maison, aucun meuble Seulement quatre chaises en plastique Et un coussin sur le sol Au mur est affiché Déchiré et froissé Le calendrier des pêcheurs Semblables à celui des pompiers Que nous accrochons à notre frigidaire Ici il n’y a pa

On l'a faite! A bord de notre carrosse de location, le pied vissé sur l'accélérateur et le coeur bien attaché, on a gravi Baldwin Street!