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Le Comité Poétique

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Accueil immodéré de la poésie et de la prose d'aujourd'hui.
Tags associés : poesie avec fabrice farre

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Par le Comité Poétique.
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Articles : 78
Depuis : 08/08/2013
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

MAHMOUD DARWICH : LA TERRE NOUS EST ÉTROITE

MAHMOUD DARWICH : LA TERRE NOUS EST ÉTROITE

QUATRE ADRESSES PERSONNELLES Un mètre carré en prison C'est la porte, et derrière, l'éden du cœur. Nos choses, tout ce qui nous appartient, s'estompent. Porte est la porte, porte de la métaphore, porte du conte. Porte qui épure septembre. Porte qui ramène les champs à la genèse des blés. Nulle porte à la porte, mais je peux accéder à
MARIE-CLAIRE BANCQUART : extraits de TERRE ÉNERGUMÈNE

MARIE-CLAIRE BANCQUART : extraits de TERRE ÉNERGUMÈNE

Du moins, à l'approche du sol voici répit pour les minutes. Autour de l'aéroport c'est champ libre aux courses des lapins, aux fêtes d'herbes qu'on aperçoit fugitivement, par le hublot la grande aile penche son ombre sur cette zone clôturée. Sur elle un instant nous voudrions dresser notre tente, pour vivre un avenir sans destination, sans r
JIM HARRISON : poèmes

JIM HARRISON : poèmes

Colline Pour la première fois dans le lointain il vit son crépuscule envelopper la verte colline où naissent trois rivières, puis glisser vers lui à travers les arbres jusqu'à atteindre le marais aux myrtilles et s'arrêter, en lui disant de s'en aller, pas maintenant, pas pour l'instant. * Un jour un héron gravit notre escalier et regarda p
MICHEL BOURÇON : extraits de DEMEURE DE L'OUBLI

MICHEL BOURÇON : extraits de DEMEURE DE L'OUBLI

Le monde déboule par la fenêtre ouverte, roule jusqu'au tapis, sous les chaises et les meubles, les choses se déversent, occupent le volume de la pièce à vivre, mais les yeux ne peuvent pas suivre, le monde s'accumule en tête, seules les paupières qui se ferment, tentent de le repousser vers un éternel oubli. Par notre présence, nous ignor
INFLEXION, aux éditions Rafael de Surtis.

INFLEXION, aux éditions Rafael de Surtis.

Fabrice Farre, que nous soutenons depuis quelques années déjà , lance un appel à souscription. Merci d'avance pour votre attention et votre soutien ! La préface est de Cécile Guivarch et les peintures - trois, en tout - sont de Muriel Carrupt. Un extrait de la préface : « Lire Fabrice Farre, c'est traverser les paysages, c'est occuper l’e
YANNIS RITSOS : QUATRE POÈMES

YANNIS RITSOS : QUATRE POÈMES

BESOIN D'EXPRESSION Avec le temps et la fatigue, les mots meurent aussi –- dit-il. Il ne lui reste rien pour exprimer le rien. Ses doigts sont devenus très minces. Sa bague tombe. Il l'attache au bout d'une ficelle, la jette dans le puits, la remonte. Rien. Le puits n'a plus d'eau, ni la ficelle aucun sens. Pourtant le choc de cette bague sur le
YVES BONNEFOY : L’ÉCHARPE ROUGE (extraits)

YVES BONNEFOY : L’ÉCHARPE ROUGE (extraits)

N'est-ce pas qu'un rêve de l'intellect né de mon souci d'un père que je voyais malheureux ? Il est vrai que ces idées ne s'accordent que trop bien à nombre d'aspects de mon enfance. Néanmoins je ne doute pas qu'elles soient fondées. Et je le crois d'autant plus qu'elles m'expliquent aujourd'hui des moments que jadis j'ai vécus sans suffisam
SANDA VOÏCA : TRAJECTOIRE DÉROUTÉE, Editions LansKine, juin 2018.

SANDA VOÏCA : TRAJECTOIRE DÉROUTÉE, Editions LansKine, juin 2018.

Lecture de Fabrice Farre Comment parler du deuil, de la fille Clara disparue ? La langue s'annonce brève et incisive, - oserait-on dire «abrupte» ? - C'est quoi une fenêtre ?/ Mon squelette récent // J'ai soif/ de la tombe blanche/ovale dans mon corps. Mais, très vite, elle bouleverse : Le bateau s'éloigne/ La douleur est accueillie. Elle po
GUSTAVE ROUD : extraits de REQUIEM

GUSTAVE ROUD : extraits de REQUIEM

L'herbe perpétuelle luit Maurice Chappaz, Office des Morts Non pas cette neige d'une nuit sous le pâle soleil rose, où le regard au lacs de mille signes déchiffre avec ennui les feintes, les chasses, les famines de tant de bêtes glacées ! Qu'ai-je à faire de ces traces trop pareilles à celles des hommes ? Elles s'en vont toutes vers la tani
SANTIAGO SYLVESTER : poèmes

SANTIAGO SYLVESTER : poèmes

Ce qui se passe au Café Bretagne ; ce qu'annonce ce panneau accroché au mur ; ce que l'homme voit depuis sa table ; ce qu'il dit, assis dans son coin, pour qu'on le croie ; ce qu'il dit pour exister, pour que l'on croie qu'il existe. Cet homme est sorti de la bouche d'un métro en éruption et il est assis là, chassant la fumée de ses vêtement