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CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

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CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Aucune nuit n'est plus large que le rêve
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès) CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Articles : 1063
Depuis : 10/01/2007
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Je passe comme un chagrin de temps qui court

Je passe comme un chagrin de temps qui court À ma mémoire algérienne À Hossine, ce vieil ami que j’aimais comme un père Retiens ma vie, m’avait dit ce chat griffé dans le cancer du vent Tourne tourne le poignard bleu J’ai laissé sa vie sur le cri désâmé d’une seringue assassine J’ai oublié mes larmes sur la table d’un vétér
Voyageur sans passeport

Voyageur sans passeport

Voyageur sans passeport, accoste-t-on l’invisible au yeux des hommes leur laissant une absence, une trace sous les étoiles entre premier cri, premier amour, première déception, premier rêve ? Entre recherche et ambition, ne navigue-t-on que sur un carnet de route millésimé sur calendrier, entre une date d’arrivée et celle de départ ? Qu
Le bruit, le silence, la raison

Le bruit, le silence, la raison

Les temps m'affectent. Naviguer en eau trouble, ressentir la suspicion et la haine ambiante, troublent mes humeurs et ma poésie. Involontairement, j'en nourris ce que j'écris, je fouille les épines de la noirceur, m'y blesse, m'y noie, trahis mes rêves. Aussi, durant quelque temps, je publierai moins de textes du jour et même s'ils s'imposent
Jardin de la folie

Jardin de la folie

Au jardin de la folie, le mot ne tire pas toujours à blanc. Il y a longtemps que je fraie avec le désespoir quand l'ignoble fait son marché chez les vendeurs de drapeaux et de ciel. Là où les voleurs d'ombre exposent leurs morts comme des ex-voto posés sur la misère des hommes. Là où l’Histoire se masque à la noirceur des défaites quan

Délire : Le rêve d'où je viens

On n'est jamais tranquille chez soi. Pas plus tard que cette nuit, un personnage, un homme venu d'un autre monde, a pénétré mes rêves. Fait incompréhensible, cet individu, d'aspect parfaitement humain, s'est introduit dans ma réalité. Aucun onirisme dans cette inquiétante hallucination, ce trouble-sommeil est l'archétype des grands cauchem

Si tu savais

Si tu savais Si tu savais comme j'aime la vie je ne suis pas triste je vis d'humour et de rire mais si tu savais comme le monde me fait mal Si tu savais l'inventaire de mes amours et tout ce que je peux aimer boire, embrasser d'un simple regard. Si tu savais l'inventaire de mes craintes le frisson de mes peurs Si tu savais mon bonheur j'ai un chat

Connaissez-vous mon ombre ?

Connaissez-vous mon ombre, ma discrète qui vit dans les dessous du jour, ma timide qui pour moi remise sa part de lumière, mon humble, ma ténébreuse, ma présente, qu'un verbe haut piétine pour me mettre en lumière alors même qu'elle est ma compagne la plus fidèle et que sa robe a taille d'éternité ? N'ignorez pas ma parfaite, elle qui m'

J'ai voyagé

J’ai voyagé J’ai voyagé, j’ai vu, j’ai rencontré. J’ai cru, cru me tromper, cru aimer, cru que le vrai avait une couleur, cru que le malheur, le bonheur, comme toutes choses, avaient leur couleur. Je ne savais pas les larmes de joie, les rires de douleur et le festin des pélicans. Je ne savais pas qu’il y a dedans et dehors, je croy
J'ai rêvé être un arbre qui marche, un arbre qui danse

J'ai rêvé être un arbre qui marche, un arbre qui danse

J'ai toujours rêvé d'arbres qui marchent, Lourds d'un bois de mémoires bien trempées, la peau griffée de cœurs gravés et d'amours oubliées et là, ce ne sont plus des chaînes mais des êtres acharnés à oublier la scie qui blesse tue et couche, ce ne sont plus les moignons dont on fait les sabots qui piétinent l'humus et le labeur au cô