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vertuchou

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Coups de cœur
vertuchou vertuchou
Articles : 5092
Depuis : 27/02/2010
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Stèles pour un scribe

Le gardien est parti Dans la maison ne demeurent que le lit Les oreillers posés Des chaussures presque neuves La couverture orange striée de lumière Et les persiennes tamisées vers le jour. Le scribe s'en est allé Il est devenu blanc A repris son profil de médaille On l'a allongé avec ses jambes d' albâtre Intouchées, restées pures. Il a

L'empreinte

Je m'appuierai si bien et si fort à la vie, D'une si rude étreinte et d'un tel serrement Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie Elle s'échauffera de mon enlacement. La mer abondamment sur le monde étalée Gardera dans la route errante de son eau Le goût de ma douleur qui est âcre et salée Et sur les jours mouvants roule comme un batea

Choses dont je me souviens

Dernier rêve de voyage Je me réveille au chant des oiseaux La pluie d’hier a fait place au soleil Au sommet de la montagne Le pin se hâte De se refléter Dans la lumière naissante. Natsumé Sôseki

Elle pose ses mains

Elle pose ses mains de chaque côté de mon visage et la pièce s'effondre. Je ne me suis jamais autant perdu dans un baiser auparavant. Et puis, l’espace entre nous explose. Mon cœur manque constamment de battements et mes mains ne peuvent pas la rapprocher suffisamment de moi. Je la goûte et réalise que je suis affamé. J'ai déjà aimé, ma

Soleil dérisoire

Soleil jaune au poing Elle s'appelle Liberté On l'a placée sur la plus haute montagne Qui regarde la ville Et les pigeons gris l'ont souillée Jour après jour Changée en pierre Les plis de son manteau sont immobiles Et ses yeux sont aveugles Sur sa tête superbe une couronne d'épines et de fiente Elle règne sur un peuple de tournesols amers A

La poésie n'est donc pas un luxe

La poésie n'est donc pas un luxe ou un amusement, mais une nécessité, au même titre que l'amour. Tous les besoins, même les plus urgents, sont subordonnés à ces deux qui sont en fin de compte les deux aspects d’une même énergie primordiale qui donne à la vie son véritable sens. Se passer de poésie équivaudrait à renoncer à la vie.

A une mendiante rousse

Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif, Ton jeune corps maladif, Plein de taches de rousseur, A sa douceur. Tu portes plus galamment Qu'une reine de roman Ses cothurnes de velours Tes sabots lourds. Au lieu d'un haillon trop court, Qu'un superbe habit de cour Traî