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vertuchou

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Coups de cœur
vertuchou vertuchou
Articles : 5061
Depuis : 27/02/2010
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Instant

Je voudrais que notre amour Pût tenir en une parole : Je la redirais jusqu'à l'aube. Je voudrais qu'il fût immobile, infini comme la ligne Qui sépare le ciel de la mer. Je voudrais qu'il n'eût ni veille ni lendemain, Pareil à un astre arrêté à son zénith, Pareil à un flambeau solitaire Dont l'ardeur ne se nourrit que d'elle-même. Je vou
The Fairy Queen

The Fairy Queen

Henry Purcell: The Fairy Queen, Z.629 Support us on Patreon: http://www.patreon.com/bremerbarockorchester Follow on Instagram: https://www.instagram.com/bremerbarockorchester/ Bremer Barockorchester: http://www.bremer-barockorchester.de First Music: Prelude: 0:00 Hornpipe: 2:05 Second Music: Air: 3:06 Rondeau: 4:11 Act II Prelude: 5:28 Act III Over

Il y a une chose

Il y a une chose qui n’est pas vaine, peut être,c’est d’écarter le Temps pour écrire un poème. Christian Bobin

Mon bien-aimé

Mon bien-aimé, mon Victor, ne m’abandonne pas. Aime-moi. Si je meurs avant le terme, je veux qu’on te porte mon cœur, comme le pauvre Claude fit à Albin de son dernier morceau de pain, le dernier jour de sa vie. Moi, je veux qu’on te porte mon cœur que tu dois posséder au-delà même de ma vie. Aime-moi, pardonne-moi, fais de moi ce que
Carnet de croquis n° 11

Carnet de croquis n° 11

Richard Diebenkorn, Carnet de croquis n° 11, graphite sur papier (avec peinture mouchetée et surpeinture sur les bords) sur papier.. (35.5 x 27.5 cm)

La liberté voulait dire

Souvenons-nous de la liberté quand elle avait le même sens pour tous où que nous fussions et qu’à sa simple évocation nos cœurs battaient la chamade nos yeux s’ouvraient grands comme ceux d’un enfant à la vue d’un cadeau inespéré La liberté voulait dire vouloir la lune et tendre la main avec confiance pour la cueillir apprendre le

Ta main s’élève en un adieu

Ta main s’élève en un adieu que je n’ai pas vu retomber. Nos bouches n’ont pu finir leurs baisers qui restent entre nous comme un pont coupé Ton dernier regard est une jetée pour la vie dont je touche le fond de toute ma peau sans visage, de tout le poids de la terre Bientôt l’espace se mettra entre nous et nous ne serons plus que deux

La nuit d'octobre

LE POÈTE Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve. Je n'en puis comparer le lointain souvenir Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève, Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir. LA MUSE Qu'aviez-vous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas ! je m'en ressens encore. Quel est d

Eventail de Mademoiselle Mallarmé

Ô rêveuse, pour que je plonge Au pur délice sans chemin, Sache, par un subtil mensonge, Garder mon aile dans ta main. Une fraîcheur de crépuscule Te vient à chaque battement Dont le coup prisonnier recule L’horizon délicatement. Vertige ! voici que frissonne L’espace comme un grand baiser Qui, fou de naître pour personne, Ne peut jailli