Je n’aime pas écrire pour cette raison. Pendant des années, l’écriture n’a servi que d’exutoire à mon mal-être et j’avais réussi à y mettre fin. Certes, écrire permet de s’alléger (momentanément) du poids qui pèse sur notre âme mais la frontière est mince avec une certaine perversité à se vautrer encore et encore dans not

Il serait facile d’assimiler la jalousie et manque de confiance en soi. Ce ressentiment qui pointe à l’horizon quand on se sent faible de ne pas avoir tenté quelque chose et/ou d’avoir raté une occasion par notre inaction et que quelqu’un d’autre (que l’on n’apprécie guère) saute le pas et, pire, rafle la mise, ce ressentiment po

Toi. Toi que je regarde dans les yeux, enfin. Toi que je regarde dans les yeux, pris d’un courage que je ne me connaissais pas. Toi dont je caresse les cheveux. Toi que j’embrasse. Toi dont j’embrasse les lèvres chaudes. Toi qui prends mon visage dans tes mains. Toi que je caresse. Toi dont je caresse la peau souple et chaude. Toi dont je me

Bonjour à tous ! C'est le retour en terre sainte, le temps d'une petite bafouille histoire de me changer les idées de mes élucubrations metalliques et, surtout, de virer les pubs qui empuantissent ma page du fait de mon inactivité sur ce blog. Comme quoi, à la moindre faiblesse, les marchands du temple investissent la place. Nous sommes bien p

Ma tête dit de laisser tomber. Mon cœur veut continuer. Ma tête dit : « Elle n’en vaut pas la peine ! » Mon cœur dit : « Elle pourra peut-être faire quelque chose ! » Ma tête dit : « Oublie-la ! » Mon cœur dit : « Non ! » Ma tête dit : « Elle est comme les autres ! » Mon cœur dit : « Cette fois, ce sera différent ! » Ma têt

Je n'ai jamais voulu que Buster Casey revienne. Pour moi, ce double était enterré depuis que j'avais laissé mes démons s'éclater ailleurs. Pendant quelques années, mon alter ego du web avait laissé place à son jumeau métallique, Custer Basey (...), plus musical et moins dépressif. Mais il faut croire que les morts peuvent revenir à la vi

Tu sais que tu as eu beau te remplir la tête de plein de choses, tu as eu beau essayer d’oublier en te gavant de choses culturelles, tu as eu beau te persuader que le temps passant la douleur finirait pas disparaître, tu as eu beau croire que la pensée finirait par ensevelir les émotions mais tu savais, au fond de toi, quelque part, que tout

Je n’aurai jamais cru souffrir de la jalousie. Non pas que je n’ai jamais été jaloux mais cela ne me provoquait pas de torsions dans les tripes, et puis je m’en foutais un peu. Je pouvais être triste, désappointé ou furieux mais je ne ressentais que rarement cette acidité dans le ventre. Parce que le monde se développait d’une façon

Dans ce maelstrom mal contenu de sentiments divers, il y en a toujours un qui pointe le bout de son nez à la fin. Quand le cœur a été essoré, le cerveau ramoné, les émotions malmenées, l’impression d’avoir été le con de l’histoire prend le dessus sur tout le reste. Quoi que je fasse, quoi qu’il arrive. J’aurai beau essayer de me

Je ne sais pas à quel moment je suis passé à côté. A quel moment j’ai raté mon tour. A quel moment ton regard s’est éteint, ton sourire devenu poli, tes mains respectueuses des distances. J’ai beau connaître le chemin, la destination, le terminus, cela n’enlèvera rien au gâchis perpétuel de cet ensemble. Car après force jérémi