Ce n'était pas trop difficile ce matin de partir avant 5h vu que je ne dormais pas. Des bruits de dortoir : un qui se lève, un qui ronflotte, des portes qui grincent m, des gens qui parlent au dehors. Il faisait très chaud. Le repas de la veille au soir passait mal. Nourriture congelée. J'aurais dû me douter en voyant les responsables du resto

Arrivée à l'étape de 40km juste après les Italiens que je prenais pour des espagnols. La montée sur 13km a été très jolie jusqu'au moment où, au sommet, la pluie s'est mise à tomber. Pour le reste j'ai traversé Abadin sans m'en rendre compte, une cafétéria, une station-service, un gîte pèlerins et j'ai évité le thé qui m'aurait bi

À l'hôtel ce soir pour cause de fermeture inopinée de gîte, j'avais déjà fait 33km et il en aurait fallu 12 de plus pour avoir un hébergement pèlerin. Entrée en Galice après 23km, je me suis un peu plantée dans Ribadeo. Les coquilles sont inversées en Galice. Or, il semblerait que cette particularité ait été rectifiée, mais pas part

Accro à la messe de Santiago. Que de monde dans cette cathédrale pleine à craquer ce matin. Et que dire du clergé : 2 évêques étaient présents dont celui de Pamiers qui ne passe pas inaperçu, un autre (portugais) discret, et 14 prêtres, certains avec la croix de Santiago sur leur aube, officient et dispensent la communion à l'assemblée

L'organisation et surtout l'animation à l'américaine peuvent avoir leurs limites fatigantes. A 19h, on doit attendre en rond en se tenant la main (je croyais qu'on allait avoir des chaises musicales) et on a à peine avalé une bouchée qu'on doit applaudir l'un ou l'autre, poser pour des photos de groupe à tour de bras, et manger cette nourritu

Comment rater le bus ? Demander à la tourist info et au bureau "info" de la gare routière, ils ont la même réponse : horaires jour de fête. Absence de guichet. On était nombreux à attendre et à apprendre que c'est une fête à Santiago mais pas ailleurs. Alors plutôt que rester entre quatre murs je suis allée à Muros, petit port de pêch

La Galice est sous la pluie depuis tôt ce matin et de nombreux escargots ont été candidats au suicide. Ils vont toujours vers la droite et traversent la route, certains arrivent même à la ligne blanche centrale. C'est fou. Je suis à Mondoñedo, une jolie ville ancienne qui a dû être bien riche. La Galice est pauvre en général. On traverse

Ce matin sous la cape de pluie, ensuite sans cape, je ne l'ai quittée que vers 14h30. La polaire, le vêtement du camino sera bientôt détrônée par la doudoune je le sens (pour ma part). On la met dès le départ, au saut du lit. On la quitte au bout de 20 à 30mn de marche, parfois plus. Au cours d'une pause fraîche, hop, on la remet. Après

Voyage à Muxia raté ce jour mais j'ai compensé. Je suis allée à la messe de midi et je l'ai eu ! LE BOTAFUMERO ! Plusieurs personnes m'ont dit l'avoir vu la veille à la messe du soir mais j'en suis partie avant la fin. J'avais visité l'extérieur de la cathédrale ainsi que Jean-Marc, évêque de Pamiers. Jacky le Belge m'attendait pour mang

Comme j'ai eu du mal à le trouver ce O Pedrouzo. Une erreur au départ m'a coûtée 3km et une à l'arrivée à peu près la même chose ! Le village n'a rien à voir avec le lieu de rencontre des deux chemins : Aujourd'hui je suis arrivée sur l'autoroute. Des hordes de pèlerins sont là. Les auberges sont légion aussi et par un heureux hasard