Pastiche aboulique : "honte de l'humanité"... Les femmes sont cruelles, les hommes sont sans coeur : tous ont peur de souffrir. Il faut constamment que l'on soit heureux; la peine est insupportable. Les hommes ont cette sensibilité extrême qui fait qu'ils ne veulent point voir de gens malheureux ; c'est pourquoi on voit les âmes tristes toujour
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Ici commence l'histoire du voyage de Mnémosyne à la poursuite de sa mémoire perdue...
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14/04/2011
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Diadème sélène… Visage sans figure, masque sélène, tu passes au-dessus de mon visage comme un nuage silencieux et tes regards sans yeux pèsent sur mon front comme des couronnes létifères. Tu noues à mes cheveux tes lianes célestes, ornes mon regard de tremblements diaphanes et déposes sur l’ombre de ma face les grappes nacrés de ta
Mourir dans l’ombre… A l’ombre des ombres mourir dans l’ombre Il y a une ombre sur le front de la lune l’ombre frontale de mon cœur qui s’écrase Mes yeux se pâment si tu ne regardes pas Mourir sans bruit à l’ombre Dans la reine de solitude et le silence d’étouffement d’un carrosse horloger à la roue enrhumée La nuit bave au
Ce n’étaient qu’amours, amants, amantes, dames persécutées s’évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu’on tue à tous les relais, chevaux qu’on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments, sanglots, larmes et baisers, nacelles au clair de lune, rossignols dans les bosquets, messieurs braves
Muette en cachette... L'eau rit sur les galets colorés, elle ronronne et sourit sur les pierres polis. Sa longue robe de perles sertit d'éclats les cailloux aux visages lisses, quand elle passe négligemment ses volants sur la grève, d'un frottement délicat. La palette écrasée des rivages pleurent silencieusement sous le bruit de son soupire
Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De n
Qu'elles sont débiles les heures rondes, avec leur ventre pesant et leurs mensonges ! Qu'elles sont laides les heures creusent, leur maigreur, leur douleur, toutes leurs bouches hideuses ! Qu’elles sont puériles les heures longues, les imbéciles mignonnes qui ne comptent pas et trompent ! Qu’elles sont malheureuses les heures courtes, soupir
Amour à cor et à cri… Je t’aime à l’égal du ciel et ne voudrais être que séraphique pour toi, m’abandonnant à toi dans des voiles d’épurée perfection, de blanche apparition. Je voudrais être la terre et les ciels, j’ai l’orgueil de prétendre à tout l’univers pour t’aimer. Je serais l’univers, l’univers entier, beau
« Le pâle hortensia s’unie au myrte vert ! » Nerval Egorgeoir à malaise… Je suis une arrière-pensée, dans ta gorge, coincée. Je suis un arrière-pays qui partout te suit. Je suis ton unique amie, ton amant fidèle, la sœur jumelle que tu n’as jamais eue et qui te retiens quand tu vacilles. Je suis là, constamment logé dans un coin d
"- Je ne puis plus aimer une femme. Je vais partir. Torrents de larmes, sanglots, spasmes, râles, agonie, mort, autre veillée funèbre. Femmes mortes. Dora, au loin, qu'étaient ses jours et ses nuits ? Assez. Femmes mortes. Il était mort aux femmes. Il attendit une heure. Le sanglot de Berthe ne finissait pas. Il se raidissait pour ne rien dire