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Manu Manu

Manu Manu

Si vis pacem, para bellum.

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Our fearful trip is done...

Emboîte ton pas dans ta tête sur un pied tourner sans s'arrêter pour voir. Ce que ça donne.
Manu Manu Manu Manu
Articles : 92
Depuis : 09/12/2004
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Mes chants brûlés.

On reprend la cuiller et la flamme, faire chauffer Le mix de bave et de bile, d'orgueil et de rage... La blanche devient noire là où il n'y a plus de pages Où se débattre est vain : prenez, buvez en tous Etouffez-vous, recommencez encore surtout. Les toiles de vos visages m'inspirent des dégouts Des hargnes serties des plus beaux gemmes, atroc

Droit devant.

Mais où vont les nuages quand ton regard s'éteind, Que tes yeux se voilent ? Au Sud, comme une femme, De pôle en pôle, comme à la ronde : la Mer s'étend. Le sental et le musc, les couilles rétractées, Dans un ultime soupir, j'ai souillé ton corps Fait briller ton âme et inversé tous les axes, Imité les accents à l'amertume sucrée... D

Suite et fin.

C'est l'hiver nucléaire, les oiseaux chantent encore Je fume toujours ; eux ont le cancer, moi le temps. (ils ont le ciel et partout des nuages. Pour tous... Je me rappelle encore les nuées limpides, les feuilles irisées, les soleils qui brûlent au coeur de la rosée. Cela se pourrait-il ? Avant les arbres noirs, cendres et boues, le ciel hant

Variations avariées.

Et puis : l'Amour... Cette tasse de boue putride, Gavés du berceau à la tombe, de la gaule Du matin aux menstrues absentes : avale. La douceur d'une cirrhose ; enfant tu voulais Déjà sentir l'étreinte, porter le masque : plaire... Plaire, croire, plaies et croix, pour te voir encore Un instant briller comme une larme d'acier, Croire encore que

De brume et de sable.

J'ai pas touché à d'autres friches que ton coeur Et ses limites, pas pu noyer d'autres pierres, Ni étrangler d'autres vers, distiller la peur... Regards arides, le temps passe sous les dunes, D'autres palais, d'autres colosses : s'enfoncent... Tout rejaillit et remonte, la bile comme Les larmes et les pierres, les rires et les vagues Le temps de

Sous les reflets.

L'ambition d'être plus grand, pour un autre à voir, Se montrer ultime mensonge, croiser l'apparence Et le vide dans les miroirs : brasser des mots, puis Des promesses, jouer l'amour quand d'autres en crêvent Miser son cul pour deux cartes, ventre rond, regards Des autres, primordial : assurer, certifier La véracité des limbes clinquantes pour

Entre deux vagues.

Il en est ainsi : des jours et des heures, passés. Complainte au coeur du vide, étreintes et corps à corps Pour plier, plisser... Les souvenirs s'effacent... Les rancunes amères s'ancrent aux détours du cuir Et les yeux se taisent : on boira encore... La lie... Et si j'arrête où mon coeur fume : derrière moi, Il n'y aura rien. Sais-tu où v

Ray of light.

Toujours prêt à tomber : sur un coin, sur une mine, Les votres : confites, doigts tendus vers vos cous blancs Je guette. Au vu, au : su ; oubliez : t'as cru voir. Je suis : là, las, pour le Temps pas pour la gloire Voir vos yeux se gonfler : le manque d'air, peaux bleues, Pin-Pon : c'est too late ! Les coups : savates : encore partent... Tu t'ar

Embranchements.

La mer se retire et ne se retourne pas. Seul. J'avance... Les phares défilent En longues trainées, parades irradiantes Jusqu'à la prochaine ère, le prochain vol : je trace. On tapera des lignes et parfois des barrières, Demain sera là ; derrière toi : il te course... Ne me gagne pas, je n'emporterais jamais Plus que mes pas et mes cendres :

Casseur de caillots.

Je pourrais tomber comme une pierre sur vos gueules, Mais : j'habite au rez de chaussée ; il y fait noir. Ras de l'égout, loin : au dessus de tous, parfois... Jusqu'à ces rives informes, ces hanches blafardes Où le temps ronge et écume, poussif : falaises Ou conneries qu'importe : que les claques volent et touchent, Les cerveaux tremblent et c