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Apocalypse

Apocalypse apocalypse @pocalypse Peu importe la manière de l'écrire, il n'y a qu'une façon de redécouvrir l'apocalypse : regarder en soi...
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Articles : 100
Depuis : 11/05/2007
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

L'effeuilleur

J’ai vomi de l’azur sur les seins de la terre, Et j’ai prié les dieux les plus élémentaires Pour que les colibris ne perdent pas leur temps A t’apporter l’éclat de mon cœur tempêtant. J’ai creusé le tombeau de nos poésies vieilles, Et j’ai, depuis l’ultime insomnie de la veille, Tout réécrit deux fois, arrachant au chameau

Devenir mois que seul pour durer plus que tous

Tout le monde, au demeurant, ne rêve pas forcément d’étendues sauvages, de grands espaces désertiques, de forêts aussi vastes et vierges que des univers d’émeraudes dépeuplés par le genre humain, d’horizons aussi vides que ces cirques de montagnes heurtés par le poing d’un soleil dont l’idée même porte la vision à son incandes

Ce qui nous bouleverse du plus profond des entrailles

Je me trouvais aux toilettes. On ne doit pas le dire, et encore moins l’écrire. Nonobstant, si l’objet de cet aveu se voulait scatologique ; si le dessein s’avérait provocateur ou subversif. Mais même pas. L’idée est simplement (et l’adverbe est on ne peut plus juste) dans le prolongement même de ma poésie du carbone (qualifiée aut

Les montagnes fragiles

les anges ont mangé La terre d'ombre des semeurs de soleil. Tes baisers ont un goût de lumière, Et j'attends que vienne la nuit des âges Pour que le muscle de ma parole Soit iradié par la graine de ton verbe. Je laisse les chemins amener les damnés Là où se trouvent les portes sauvages des joies dociles, Et posé sur la borne froide d'un jo

Souvenance vampire

Sais-tu qu'il n'y a plus d'océan, entre nous, Que ta peau et ma peau ne forment qu'un seul monde, Et que l'éternité, croissant chaque seconde, N'est qu'un instant sacré qui, à ton coeur, me noue... Sais-tu qu'en gravissant la cime des grands vents Bien plus petites sont les peurs qui nous gouvernent, Tandis que les nuits, qui étaient tristes

Quelle heure est-elle ?

Je ne parviens pas à dormir, et la chaleur n’est pas étrangère à mon début d’insomnie. Le ventilateur est en marche. Position « un ». Dès que je rentre, depuis la mi-mai, ce ventilateur est mon sauf-conduit indéfectible. Jusqu’ici, la première position est parvenue à me satisfaire ; j’ose à peine imaginer m’essayer à enclench

Les poumons de Dieu

Je ne me souviens plus de mon premier poème, Ni même du dernier Que j'écrirais peut-être à l'aube des horizons froids. Le miracle a tenu tout entier Dans quelques gouttes d'encre Que j'ai laissées sécher à l'air libre des mots. Les phrases ont longé les langues prophétiques Sur le rebord cranté des lèvres de l'oubli, Et du sang des imit

Vole, petite coccinelle, vole !!!

J’ai eu cette vision, je vais devenir fou. Je vais devenir fou et, un beau jour, une fois que la raison en aura terminé d’enchrister ma conscience et de juguler mes prolégomènes aux libertés, mon sentiment de ce que doit être le Bien et le Mal sera tel, l’acuité de ma morale justicière ayant atteint le plus haut grade de l’échelle d