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Diane Meunier / mystic'anar / nadie

Diane Meunier / mystic'anar / nadie

Poète, éditrice artisanale ("l'écrit de la chouette",peintre,comédienne,auteure-compo-interprète de 5 CD (Universal Jeunesse) + co-fondatrice de la Cie R.A.O.U.L. & R.I.T.A. avec Thierry Lefever (voir dans "liens")

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Le blog de l'écrit de la chouette

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Diane Meunier / mystic'anar / nadie Diane Meunier / mystic'anar / nadie
Articles : 286
Depuis : 29/01/2008
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Questions naturelles

Questions naturelles

Questions naturelles Où il est le paradis ? Demande l’enfant petit Sur la lune ! Répond l’enfant grand, distrait ... Est-ce que tu crois que les fleurs ont un cœur ? Demande l’enfant petit Bien sûr que non ! Sinon elles mourraient ! Mais elles meurent ! Oui, mais pas d’une maladie de cœur ! Répond l’enfant grand, songeur ... Est-ce
La fatigue fatiguée

La fatigue fatiguée

La fatigue fatiguée Je traîne pieds nus dans la cuisine mal dans la poitrine comme une pierre brûlante et pointue dans l’œsophage respire difficilement cherche à quoi accrocher mes yeux pas même un poisson à regarder tourner dans son bocal ni un oiseau se jeter contre les barreaux de sa cage Moi et mes principes ! J’allume la télé Merd
Tout le monde un jour...

Tout le monde un jour...

Et tout le monde un jour meurt meurt meurt le monde tout le jour meurt meurt meurt et naît le jour encore et naissent les gens toujours et meurt le monde et les gens du monde et les mondes des gens et tout le monde un jour et un jour et un autre jour naît naît naît et meurent meurent meurent les mondes et les gens qui sont nés dedans Ainsi va
PâtàPrôse - exercice12

PâtàPrôse - exercice12

12) Et ces mots qui bougent tout le temps peux plus les regarder ils dansent comme des coquelicots dans la brise me donnent le tournis la figette aussi et ma tête tombe dans le rouge et tout bouge c’est lassant et concupiscent j’ai qu’un demi-œil pour voir « tout ça » on peut pas m’en demander plus ! mes cheveux-eux s’en font plus de
Dernière chance...

Dernière chance...

J’ai jeté mes chaussures pour libérer mes pieds... Ça marche ? J’ai martelé la terre pour l’attendrir... C’est dur ! J’ai noyé mes yeux pour qu’ils cessent de pleurer... C’est triste ! J’ai collé mes paupières pour ne plus les ouvrir Je vois... J’ai bouché mes oreilles pour ne plus les blesser... J’entends bien... J’ai
L'aigu des sens

L'aigu des sens

L’aigu des Sens Je vois un cercle jaune qui enferme l’intense qui danse Entendez-vous cet appel qui monte et qui descend? Je vois la goutte qui se retient à l’épine un long instant J’écoute les bruits qui se cachent pour nous trouver Regardez les pierres les cailloux les rochers... ils nous observent Je vois des murs qui s’accrochent a
Je pense à vous...("quoi encore?")

Je pense à vous...("quoi encore?")

Je pense à vous qui existez sans aucun sens fonctionnant exprès Je pense à vous qui n'existez que par inadvertance, oubli ou négation Je pense à vous qui comptez vos os comme des sous d'or ou de papier Je pense à vous quand j'oublie de penser à vous qui m'oubliez et à moi qui vous oublie Je pense à vous quand je vieillis ou rajeunis Je pen
Pas plus loin

Pas plus loin

Pas plus loin Je n’irai pas plus loin De lourdes pierres m’écrasent tombées d’un mur d’agonie Ce monde ne m’a pas vue naître pour que je le regarde mourir Je trouverai l’ombre avant lui Les carcans exploseront Les eaux se révulseront Le feu fera de la poudre puante de ces lâches démons Et les mots quitteront leur chair avide Je me
...qui ne dort jamais...

...qui ne dort jamais...

Mon esprit me fait horreur Qui tourne en rond dans son bocal Qui ne dort jamais Qui se vautre comme un chat dans des coussins usés Digérant, alangui, les restes de souvenirs lourds de graisse Mon esprit me désespère Qui regimbe à être joyeux et léger Qui ne dort jamais Qui me fait croire à ma noirceur et m’accule au cynisme Qui se fixe su
Un jour, peut-être...("Affronter les brutes")

Un jour, peut-être...("Affronter les brutes")

Un jour se lèvera peut-être avec violons et clarinettes qui sera celui de la fin de nos doutes et de nos dettes nous lècherons le sel sur nos cicatrices nos blessures ne saigneront plus nous parfumerons nos puanteurs de cadavres adoucirons nos amertumes de vie aigre labourerons nos peurs nos terreurs nos hontes Alors peut-être ... Accepterons-n