Je ne veux plus entendre Ce profond soupir de contentement Violant toute pitié pour mon âme Considérations pour la miséricorde d'un homme De ceux qui peuvent créer ou rêver l'avenir Celui que vous connaissez bien grand, fin et sûr de lui Étranger, orphelin de fait, veuf de tous mes amours Pour ma part Je ne veux plus me dire Que je dévore
Ch. Mazieres
Ch. Mazieres
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Ch. Mazieres
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Depuis :
08/05/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Quand les lourds flocons obscurcissaient le ciel Laissant entrevoir la cour Du petit hôtel du village Et masquant les montagnes C'était bien Lorsqu'elle tourbillonnait sous les lampadaires S'abattant sur l'épais tapis qui recouvrait notre rue Et que nous n'osions nous aventurer Au-delà de la porte-fenêtre dans la nuit C'était bien Tandis qu'e
Immenses montagnes Quand Dans l'azur retentissent sur vous Les pas de ces ancêtres Qui connaissaient partout Le nom de chaque roche Le temps des floraisons Là où nous ne voyons Que sentiers Ombres et névés Noir et blanc
Une rivière de larmes Sur tes joues creusées De vallées chaque jour resplendissantes Je ne l'aurai jamais vue peut-être Pourtant toi qui ne connais de moi Que ce que peuvent offrir Mes passages sous tes fenêtres Peu importe le prétexte Tu me manques tellement
Au bout du petit matin Je me dresse Noir d'insomnie et de solitude La chair dénudée de toutes ces pierres aiguisées Beau de toutes nos révoltes Au bout d'une nuit de rien Sans richesses ni sommeil Je m'éveille Aux sons de la poésie Qui seuls me renvoient à moi-même Au bout du jour qui vient J'ai oublié Quel homme parmi les hommes j'étais
Tes joues sont deux fleuves Traversant une plaine Vallées ornées de fleurs Lits dans une rivière Tes yeux Deux étoiles aperçues À travers l'oeuvre sensuelle D'un peintre symboliste Ta bouche qui laisse entendre Le doux son de ton coeur Ton front haute falaise Toute entrée d'un palais Au sommet de l'Éden Harmonie
La mer est ronde La mer est un monde Voyez comme elle déborde D'immenses villas précédées de pins et de cyprès Mieux vaut ne pas savoir On n'est pourtant pas en Méditerranée L'infinie chevelure blonde Poursuit sa course ou s'abat Sous les colonnes des palais
Ma vie est cabossée comme Angoulême On ne sait plus où sont le haut et le bas La droite et la gauche ou de même Les yeux caressants des passantes Se sont faits défiants et sincères Les jalousies devenues affinées meurtrières
J'ai acquis un bijou de technologie Pour marcher avec Il y a une foultitude de tels engins chez Darty À l'intention de de jeunes couples qui travaillent Et décorent leurs appartements J'aurais pu employer ces moyens Afin de revoir la mer Ou l'expo Nicolas de Staël à l'Hermitage Celui que m'avait laissé ma mère était bien meilleur Je vais ess
Je suis désolé, gamin À la vue de mes joues À ton âge incertain On aurait bien trop ri Comme ça qu'on m'a poussé dans les orties Une première fois Ou peut-être ai-je un peu prolongé Tant d'édens de pachas et de cordonniers Aujourd'hui campagnol de librairie Qui rêve d'un passé de fantaisie Et répond aux mauvais esprits Tout en désord