. Mon monde a explosé il y a quelques années en une ribambelle d'écrans branchés d'un bout du monde à l'autre. De cet environement nouveau, certains me disaient de me méfier. Il était le Diable, la Trahison et le Mensonge à lui tout seul. L'humain n'y existait pas, il était faussé, dissimulé, malsain. Forums d'abord puis blogs puis rése
Sardine
Sardine
Tenter de rester en vie
N'abimer que le minimum
D'êtres et de choses
Pour ce faire
Ne rien gagner
Ne pas trop perdre
Ne rien prendre
Qui ne soit donné
En fil d'équilibre
Apprendre à aimer
Le temps
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02/06/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
. A la bourrasque entêtante Aux rafales hurlantes A ce noeud glacé plié au ventre Au soleil indifférent Au bleu inaccessible Aux vols indolents des gabians L'oeil te dit le printemps parfait Et la peau frissonne d'un froid d'hiver Impuissant désir de chaleur Frustration mordante A qui regarde dehors A l'abri du carreau Charlatan trompeur Dégu
. Il n'y aura pas de gâteau, pas de bougies non plus. Je ne fête plus les anniversaires, il y en a trop. Chaque année accroît le poids des dates. Célébrer les naissances des vivants me ramènent aux jours de ceux à qui l'on ne souhaite plus rien. C'est une réaction puérile, les poings serrés contre les paupières fermées, si je compte ju
. Aussi longtemps que tu risqueras de mourir, je resterai en vie. Je monterai la garde les mains vides, sans une chance de te sauver et sans jamais cesser de tenir ta tête hors de l'eau. Je mimerai le feu, te raconterai le soleil pour réchauffer ta peau. Je te tiendrai la main et nous ferons semblant de repousser la tempête. A ce jeu ne gagnent
Viens pas te plaindre si je te casse le moral, je t'aurais prévenu.
. J'ai le deuil colérique et violent Méprisant et dur Chaque mort approfondit mon mépris pour la vie Cette arnaque qu'aucun chef de pub n'aurait osé inventer. Sans autre but que se perpétuer elle-même Capable de te faire croire que tu existes Alors que tu n'es là que pour elle Pour que se poursuivre encore et encore Ce manège Mais toi, toi
. Les mots ne viennent plus, ils se bousculent et s'emmèlent tant qu'il n'arrivent plus à sortir. Les doigts sont lourds et bloqués, la voix râpe et accroche. Il y a la fatigue qui plombe le dos et ce poids sur la poitrine qui bloque le souffle. Plus envie d'expliquer, ni de justifier mes douleurs ou mes différences. Plus envie de recevoir de
. Il y en a toujours un de Baumugnes. Toujours. Un qui est là quand les grands esprits contemplent leur tristesse ou leur noirceur. Un qui est là pour ramasser les débris de la fête et nettoyer les restes. Remettre les choses délicatement à leur place, sans se plaindre, sans attendre d'être devant. Souvent il est invisible ou presque. On ne
. J'aipas le temps Je cours tout rond Pas le temps d'écrire Mais ça va pas durer C'est promis En attendant ces quelques mots En passant .
Vivre le temps qui arrive comme jamais. Les années finalement, ont amoindri les peurs, minusculisé les interdits, ensortilégé les questions, si appauvri les atermoiements qu'il n'en reste rien. Retrouver les battements du sang sans plus craindre le coup de coeur, le hoquet incertain. Rire des chutes à venir et des plaies et des bosses. Et main
. Je perds le sens du beau comme on perd le sens de l'ouïe Petit à petit il se brouille comme se brouille la vision parfois Avec lui s'effiloche le sens du temps et de l'espace Est-il possible de perdre le sens de l'être ? Peut-on ne plus ressentir l'importance du monde ? C'est une sensation étrange Un engourdissement des pensées Un éloigneme