Catheau
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Un blog pour lire, pour écrire, pour découvrir et s'étonner. "La Vie a plus de talent que nous" disait Nabokov.
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06/03/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Un jour de février, s'en vint la Tourterelle Sur une cheminée, son perchoir favori. Indiscrète et curieuse ainsi était la belle ; Audacieuse, elle penche au bord du trou noirci. Las ! Elle ignorait tout des couloirs, des coursives, Des boyaux, des conduits, des sombres corridors, Où la flamme s'élève et crépite, agressive, Quand le feu illu
Bientôt la fin de l'été Près du bassin Où sautent les grenouilles Un gros chat blanc Noir et orangé Est venu mourir Sous les hortensias fanés Et comme un rituel Le matin et le soir En un bal tournoyant Valsent les hirondelles De ma fenêtre je les vois Petits éclairs de verre Rutilant au soleil Calligraphes volantes Dessiner sur le ciel Un
Proust au théâtre : La Chambre de liège (1992), de Jean-Claude Brisville.
Jean-Claude Dassonneville (Proust) et Bénédicte Gauriat (Céleste), par la Compagnie Cloche Perse (novembre 2014) Mon frère vient de m’offrir un ouvrage de Jean-Claude Brisville, Sept comédies en quête d’acteurs, intitulé ainsi, je l’imagine, en hommage à Pirandello. On connaît surtout ce dramaturge, venu tard au théâtre, par Le Sou
Les dames de la Côte (de Nina Companeez) et une jeune fille en fleurs.
Après avoir vu récemment un documentaire sur cette actrice au magnétisme incandescent qu'est Fanny Ardant, j'ai eu envie de voir en replay Les Dames de la Côte, le téléfilm en 5 épisodes de Nina Companeez. Cette mini-série, au casting de qualité (Edwige Feuillère, Hélène Duc, Martine Chevallier, Denise Grey, Michel Aumont, Eveline Buyle
Sablier, Xiong Jie A peine le temps de rire et de pleurer De regarder danser l’hirondelle au ciel bleu De contempler la rose aux multiples épines De frémir sous la neige aux pommiers en fleur De respirer la mer aux râles en rouleaux De caresser le cœur des visages aimés Tout juste avoir livré le mot longtemps secret Et avoir déchiffré des
En exergue à mon sixième recueil de poèmes, Flânerie sépia, qui vient de paraître chez Mon Petit Editeur, j’ai choisi de placer des vers de Guy Goffette, « […] la beauté, c’est que tout va disparaître et que, le sachant, tout n’en continue pas moins de flâner. » VII, Un peu d’or dans la boue, La vie promise (1991), Guy Goffette
Lecture à deux voix de Monsieur Proust de Céleste Albaret à Marson, le 18 novembre 2022.
Vendredi 18 novembre 2022, dans la salle de réception du château de Marson, mon amie Edith Testemale et moi-même, pour commémorer la disparition de Marcel Proust, le 18 novembre 1922, nous avons proposé une Lecture à deux voix d’extraits de Monsieur Proust de Céleste Albaret, paru en 1973. Cet ouvrage est issu des 45 heures d’entretien d
"Mademoiselle Albertine est partie" : les morts d'Albertine dans Albertine disparue.
C’est une photo de mon arrière-grand-mère maternelle (1873-1933), habillée en amazone, qui m’a fait penser à la mort d’Albertine, due à une chute de cheval. Aussi ai-je eu envie de me pencher sur ce passage, d’autant plus que j’ai découvert des extraits du livre de Pascal Ifri, paru en mars 2023, Albertine assassinée, Enquête sur
Les grenouilles vertes Ont sauté dans le bassin Echo de l'automne
Une arrière-grand-mère originale : Cécile Ney d'Elchingen, princesse Murat.
Cécile Ney d'Elchingen par Boldini Dans Proust, Roman familial , qu’une de mes amies vient de m’offrir, Laure Murat explique comment la lecture de La Recherche l’a construite comme sujet et lui a appris la « lucidité ». Il me semble qu’elle était particulièrement apte à décrypter certains aspects de La Recherche, notamment l’arist