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h. j. g. de la barge

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construction du cas: autobiographie (écriture de soi et questionnement du monde)
h. j. g. de la barge h. j. g. de la barge
Articles : 161
Depuis : 26/03/2010
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Orichalque

Le surlendemain, marche interlope, lune de guerre, l'érudition est morte. On vomit de force, on s'expose comme cru, on a grand trajet. Nous surprend et nous fascine une pleine lune d'orichalque en fusion, que je sacrifie à notre flambeau formidable, O mon Antinea !

aller, retours ?

Se forcer à une lecture sans césure serait certainement apte à déclencher la psychose. Alors, on fera toujours des aller-retours, des entre-la-montagne-et-la-vallée, entre la ville et la brousse. Une danse, et l'artiste est un homme; une vie entière au service d'une théorie peut s'écrouler dans un accélérateur de particules, mais dans la

Les passes de l'Hindou-Kouch

Les pathologies identitaires du sinistré (être quelque part tout en ne le supportant pas, guerroyer sans fin avec une part de soi-même dont il est impossible de se défaire). Ces longs frottements déjà advenus des peaux et des cultures, et on se trouve là. Sans justification des inégalités. Puis la mort de nos parents, cette déclaration de

Tout l'empan de la vie, que masque l'enchaînement des jours

Christine Angot ne sent qu'un puits à sec sous la surface chez Houellebecq, et pas le réel d'un noir de source; la littérature travaille sans passer par l'opinion, mais pas dans cette recherche de l'humiliation de l'humain (de la perte d'ipséité), poursuit-elle. La peur est creuse, la littérature lien. Inchoativité: quand un texte, un dialog

n'être pas quelqu'un

Les pères meurent jeunes, il faut beaucoup pour perdre les mères. D'un tissu l'autre. Et elle est douce comme de l'eau qui court la sensation de n'être pas quelqu'un (Pessoa): on ne se souvient jamais de ce qui s'est déployé dans les chairs à l'adolescence, mais seulement de l'échappée qu'on se promettait. Et quelques orgasmes, là où il n

quelques doigts noirs

Je viens rentrer le pied de parasol en lourde fonte noire du jardin des grands-parents, celui que je n'ai pas connu. C'est l'automne, ce moment géochimique de nouvelles couleurs, et je m'essaie à l'encre de Chine au fountain-pain mongol. Ça crisse et ça terne, on imagine ces minuscules grains noirs, bien utiles autrefois au microscopiste de l'E

le jour trois plumes un voyage

Et toutes ces pierres d'attente serviront au voyage Là on n'a plus le vent du boulet dans la nuque Là peut-être on n'ira pas Là on se sent bien Ataraxie du plus de pourquoi Derme au vent, à la chaleur, à l'onde unique et bleue Là où tu es l'image du fleuve que tu caches Le jour se lève Sur trois plumes de goéland Rapportées de voyage Des

les oiseaux de la seconde aurore

Nous sommes les oiseaux de la seconde aurore, et nombreux maintenant, leur chant est beau encore, leur variété est moindre déjà, parfois traîne un monotone, mais soudain nous sourions aux trilles et aux couleurs et au multiple d'un tout-à-l'heure, d'un chant de joie mosaïque, qui se jouait de la fenêtre.

embarras indien

Un combat "gagné" ? Mémoires de guerre... Curieux tribunal où nous convoquent nos ancêtres, très peu généalogiques, et nous très gênés. On nous condamne, une fatwa mais comme d'un intérieur, et on ne pourra attendre aucun autre justicier que nous-mêmes... Nous posons nous-mêmes accusations, questions, nous ne savons pas les sentences,

l'attaque du scribe

J'apprends par une future virtualmie sur facebook que « stroke » est aussi un terme de calligraphie qui signifie quelque chose d'intuitif, d'immédiat (« frappe, attaque ») du tracé que l'on lance en écrivant à la main, en formant la courbe fulgurante d'un caractère. L'écriture qui tranche, qui par ses blancs et ses entre-mots permet un pe