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Michel Castanier

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L'Impeccable Michel Castanier

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Michel Castanier Michel Castanier
Articles : 2739
Depuis : 06/01/2015
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Une saison inquiète III – Carré (75)

Une saison inquiète III – Carré (75)

Il ne se passe d’ailleurs jamais rien Assis à sa terrasse favorite au Café Carré, ainsi que je l’ai dit suffisamment, dès que le serveur pakistanais vient à Guss au matin, ils sont saisis d’un fou rire irrésistible – sans bien savoir pourquoi. Il serait peut-être astucieux d’accueillir tous les migrants de cette façon. Parfois, Al
Une saison inquiète III – Carré (80)

Une saison inquiète III – Carré (80)

XII. Oublier la Société des sorties en mer L’adolescence ne cherche en général aucune perspec tive his to rique et sociologique où situer son existence dans ce qui la détermine afin de ne pas en mésestimer les conséquences. – Il lui faudra bien toute une vie pour comprendre ce qu’elle vient de lire là. Dans un sens elle n’a pas non
Une saison inquiète III – Carré (72)

Une saison inquiète III – Carré (72)

[Doisneau] Ruines de Rome – 2 Guss, en grand contemplatif, a une certaine façon de n’être jamais tout à fait là – ou vaguement là, de côté, éventuellement de travers – assez peu vraisemblable au regard de l’observateur. « J’ai vu trop de vies gâchées par le désamour de soi qui est tout autant mal aimer les autres. Tchekhov n
Une saison inquiète III – Carré (81)

Une saison inquiète III – Carré (81)

XIII. Requin chagrin Je ne sais qui cela intéresse mais qu’il le sache, s’il ne l’a compris, Guss vit très mal les fêtes officielles – des ferias du Sud au Jour de l’an. Ses fêtes sont intimes, improvisées avec une femme dont la personnalité l’enthousiasme, la gaieté à sa vue le bouleverse, son intérêt pour elle grandissant av
Une saison inquiète III – Carré (78)

Une saison inquiète III – Carré (78)

X. Faits véridiques et propos hors du commun – 2 Une nuée de cigognes s’abat sur le toit de la Maison carrée. Le paisible monument frissonne : avec ces migrations c’est tous les ans pareil depuis l’Antiquité. Le patron du Café Carré, monsieur Cotentin, est à son comp toir, les bras croisés, le visage agité d’incessantes crispa ti
Une saison inquiète III – Carré (77)

Une saison inquiète III – Carré (77)

X. Faits véridiques et propos hors du commun – 1 Pour les Fêtes de la romanité, tous les habitants, les commerçants, la magistrature et le conseil municipal avaient dû se déguiser de circonstance : l’invasion barbare envahissait plus que jamais la noble cité antique. Ce n’était pas simple pour Guss, cette foule d’énergumènes. Vous
Une saison inquiète III – Carré (73)

Une saison inquiète III – Carré (73)

Où il ne se passe rien – 1 Quand il pleut, Ali n’admet pas de sortir du Café Carré. Ce serveur a des réticences de chat. Il fait du surplace derrière le comptoir à la façon du sportif en salle sur un tapis de course. La Mousson a dû traumatiser son enfance pakistanaise. – Si ces gens ont la Mousson. Et justement il pleuvait quand le m
Une saison inquiète III – Carré (74)

Une saison inquiète III – Carré (74)

Où il ne se passe rien – 2 « Qui aime-t-on quand on aime, Romuald ? » Une ombre arrive, elle tourne le dos au soleil qui auréole sa blondeur, se pose à ses côtés, bien droite, jambes croisées, si fine, effilée comme une cigarette Vogue. Il était logique d’allumer un cylindre d’antimite, de méthanol et de feuilles végétales fineme
Une saison inquiète III – Carré (76)

Une saison inquiète III – Carré (76)

VII. Un point d’Histoire C’est péplum, aujourd’hui. Un grand nombre de centurions encadrant des files de pri sonniers Carthaginois, Ostrogoths, Goths et Vandales ont infil tré notre vieille cité romaine en ce mois de mai et défilent devant le Café Carré. – Ce n’est pas tour de passe-passe temporel, ce sont Fêtes annuelles de la rom
Une saison inquiète III – Carré (79)

Une saison inquiète III – Carré (79)

XI. Coulisses Il faisait au matin un de ces temps gris et très doux favorable aux lectures approfondies, aux méditations philoso phiques, aux rêveries entre deux chaises-longues sur le balcon d’un parc. Nous savons bien que rien n'est écrit sans qu'il y ait quel qu'un d'entrelacé au texte. On ne peut écrire seul, il faut au moins un compagn