Ton parfum embaume la pièce, et me saisit comme une caresse. Tous ces parfums qui m'ont pris, Dans leurs charmes exquis, Ils ont chacun leur souvenirs, Tous ces parfums respirent, Des délices, des mirages, Des instants, des images. Ton parfum embaume la pièce, et me saisit comme une caresse. C'est aujourd'hui ton parfum, Qui enivre mon quotidien

Que dire, Quand tout à été dit et redit, Quand le dialogue n'a pas lieu, Quand la vérité n'est pas dite, Quand la confiance est absente, Quand la conscience fait défaut, Quand le pardon n'est qu'un mot, Quand le mal ne peut être réparé, Quand la maladie n'est pas guérit, Quand la colère est guerre, Quand la tristesse est regret, Quand le

(A Cécile) Et encore cet attrait, irrésistible, désespéré, à se pendre à des bras. A se donner cru, à froid, à chaud et se mêler, voir, sentir, se toucher. Tu es à porter de moi, à un regard de toi. Je perds tout sens et rêve à l'insouciance, d'un souffle, d'un geste, d'un moment qui reste. Pour guérir l'absence, et donner la chance,

(A une femme qui n'a pas changé) Je ne reparlerai jamais à la femme aux promesses, J'y ai cru naïvement, perdu, plein de jeunesse, Projet de vie, d'amour, de famille, de bonheur, La chance, la joie, de vieillir avec une âme sœur. Je ne reparlerai jamais à la femme en pleurs, Qui reconnaît et se repend de son propre malheur, Qui se rassurait

Tu m'as fait manger la pomme, Et j'ai perdu le contrôle, Le discernement sous toute forme, A en retourner les pôles. J'ai confondu le nord et le sud, A te suivre à l'abandon, Dans ta chute, tes turpitudes, Je n'ai pas su te dire non. Oui à tes envies, à tes caprices, L'Amour excuse au pire en crédo, Oui à ton corps, oui à tes vices, A tous

Ils ne sont pas du même père, de la même mère, Nous n'avons pas de sang, de gênes en commun, La vie nous a donné les mêmes rêves et chimères, Au grès du temps nous évoluons mais restons un. Il se passe une journée, des mois, des années, Des naissances, des séparations, des heurts, De l'absence, du silence mais demeure, innée, L'amiti

(A Charles) Lune! Au soleil couchant, Tu es déjà là. Au soleil levant, Tu es toujours là. Lune! Attentive tu as veillé, Depuis les airs, Sur les âmes damnées Et solitaires. Lune! Tu éclaires d'argent, Protectrice, Les baisers des amants Complices. Lune! Tu tournes sur toi Autour de nous. Tu tournes autour de moi. Au prochain rendez vous. Lu

"L'unique couleur de l'homme est dans la joie de se confronter à sa propre obscurité" P.P. Pasolini, La Rage Face à sa propre obscurité, Dans cette confrontation, Avec son ennemi intime, La raison se bat. Dans la colère et l'amer, Derrière le rideau, Prête à l'éclat, La haine guette. Dans le doute et le silence, Aux abords de l'abandon, A

(A Blondine) Ma fille, mon fils, mon enfant, Tu te connaîtras avec le temps, Tu connaîtras la joie, les tourments, Tu verras la terre et les océans. Tu voudras aimer et l'être en retour, Donner et recevoir, partager l'amour, C'est un voyage, rien ne vient en un jour, Il y a un chemin, d'obstacles et de détours. Avant ce bonheur que l'on aspire

Je veux un coeur sans émoi, Je veux de l'apathie. Je veux un coeur vide, Je veux de la pierre. Je veux un coeur brûlant, Je veux de la lave. Je veux un coeur froid, Je veux de la glace. Je veux un coeur mort, Je veux du poison. A la place du sang.